Bonjour à tous. Dans cette nouvelle vidéo où on va débattre du volume dans les paris sportifs. C’est un thème très souvent abordé par les parieurs. « Faut-il faire de la quantité ou de la qualité ? ». Voici mon avis dans cette vidéo. Le plan s’affiche sous vos yeux. Aujourd’hui il y a un petit plan sur Word qui va nous accompagner.
On va d’abord définir le volume et la variance. C’est la base de la vidéo. Ensuite, j’ai fait pas mal de simulations : qu’est-ce que ça donne si on fait du volume ? Si on n’en fait pas selon les différents types de ROI ? Est-ce que ces résultats collent à mes résultats en pratique ?
Enfin, j’ai des petites questions que je vais vous poser dès maintenant et on y reviendra à la 3ème partie de la vidéo. Ça, c’est la suivante. Est-il préférable de suivre un tipster faisant 100 paris par an avec 12 % de ROI ou un tipster faisant 400 paris par an avec 3 % de ROI ? Les deux ont la même espérance : à savoir 12 unités chacun. Pour les comparer, il faut évidemment qu’ils aient le même bilan. Voici la petite question qu’on se fera à la fin.
Le volume et la variance, c’est quoi au juste ?
Alors qu’est-ce que j’appelle du volume dans les paris sportifs ? Pour moi, du volume c’est ne pas loin de 1000 paris par an. Cela fait un bon petit 100 par mois à peine même. C’est au moins ça. Entre 1000 et 10 000 paris par an. On ne fait pas du volume si on est sur 50 paris par an, 100, 150, 200 même 400.
La variance, a différents noms selon ce que les gens l’appellent. La variance qu’est-ce que ça veut dire ? 100 paris par an avec 12 % de ROI : l’espérance c’est de faire 12 unités. C’est-à-dire que normalement on doit faire 12 unités. Si on fait 100 paris par an pendant des centaines d’années et qu’on a vraiment 12 % de ROI sur chaque pari, la moyenne de nos années sera 12 unités par an.
Ce qu’on appelle la variance, c’est qu’on peut faire une bonne année, une très bonne année comme une mauvaise année. C’est possible avec cet échantillon-là. C’est possible de faire une excellente année. De faire 25 unités. C’est ça la variance. L’année où on fait 25 unités, on a eu de la chance. On est deux fois au-dessus des résultats attendus. Théoriquement donc, la variance est positive. Le jour où on est négatif, où on est à 0, 1, 2, 3 unités sur les 100 pronos, on peut dire qu’on a une variance négative. Les résultats sont en dessous de ce que théoriquement on doit gagner.
Tout ça, c’est théorique. Dans le sport bien sûr on ne peut pas avoir un ROI de 12 % sur chaque match, etc. Pourquoi attendre la variance ? Ça, c’est la beauté du sport. On ne peut pas tout prévoir. Une petite équipe peut battre une grande équipe. L »impossible devient possible en sport. C’est ce qu’on aime en général. Le fait que les scénarios ne soient pas écrits à l’avance. Voilà, pour ces définitions.
Exemple théorique de volume et de variance
La voici, j’explique rapidement mon tableau. On a trois cas : Un ROI à 5 %. Un ROI à 3 %. Un ROI à 1,5 %. J’ai pris une cote moyenne qui est la mienne : 1,89 à chaque fois. Ici, c’est le nombre de paris qu’on ferait éventuellement par an entre 100 et 10 000.
Là, c’est la probabilité de perdre. Là, c’est la probabilité de faire pire que moins 10 unités. Enfin, ici, la probabilité de faire plus que 10 unités donc par année. Mon jeu de couleurs. Jai mis en vert quand on a au moins 2 chances sur 3 de gagner plus de 10 unités. Soit 66 %. J’ai mis en vert pour la probabilité de perdre. Et j’ai mis en « rouge » quand c’est supérieur à 10 % la probabilité de perdre. Pour commencer, on va commenter celui qui correspond à peu près à mon cas. Ensuite on verra les différences quand le ROI baisse. Qu’est-ce qui se passe ?
Pourquoi je suis un fervent du volume. Ceux qui me connaissent le savent déjà. Je suis partant du volume parce que si jamais je fais 100 paris par an même si j’ai un ROI positif, en moyenne je fais 5% dans l’année, j’ai une chance sur 4 même un peu plus 27 % de chance de perdre. Même si je fais 200 paris par mois, ce qui parait beaucoup quand même, ça fait 2400 par année, on commence à avoir un volume intéressant. J’aurais quand même un mois sur 5 qui sera négatif.
Pourquoi faire du volume ?
La première explication, c’est que j’ai envie de minimiser le risque de perdre. De maximiser forcément le risque de gagner. La seule façon de minimiser très fortement le risque de perdre sur une année voire sur un mois c’est de faire énormément de volume. Avec un ROI positif et du volume, normalement, on doit gagner. La probabilité de perdre est assez faible. Typiquement, c’est ce qu’il faudrait quasiment viser par mois. A partir de celui-là, on a toutes les limites qui sont vertes. C’est-à-dire que là, si j’arrive à faire 1 500 paris par mois, j’ai quand même très peu de chance d’avoir un mois négatif. Encore moins de perdre moins 10 unités ou plus. Puis dans une très grande majorité des cas je gagnerai.
Quel objectif de faire du volume ?
Parce que vu que parieur est mon travail, avoir un mois négatif, ok, c’est possible. En avoir 2, en avoir 3, en avoir 4 de suite. Ça commence à devenir quand même très très dur mentalement. Travailler énormément pendant des mois et des mois pour finalement ne pas gagner à fortiori à l’année. Là, je ne vois pas comment on peut vouloir gagner en faisant ce nombre de paris à l’année. On parle d’un ROI de 5 % qui reste intéressant. Je n’ai pas fait les cas au-dessus.
C’est possible d’avoir un ROI supérieur, mais ça reste déjà très bien. Aller chercher du 5 % sur des milliers de paris, il n’y a pas beaucoup de parieurs qui le font. Donc, si jamais je fais 200 paris à l’année, mon risque de perdre est quand même de 20 %. Une année sur 5 je perdrai de l’argent. Alors, si ça arrive après 4, 5, 6 années de gains je peux éventuellement envisager le fait que traverser une année négative c’est possible. C’est déjà quand même très très difficile d’avoir travaillé une année entière, d’avoir analysé des matches pendant des heures et des heures pour finalement perdre au bout d’un an.
Variance positive et variance négative
Enfin, même si ça paraît très difficile, perdre dès la première année, la personne à qui ça arrive va arrêter. Elle va penser que cette pratique n’est pas la bonne. Alors que là, on serait dans le cas d’une variance négative. Une fois sur 5 seulement on serait perdant sur 200 paris. C’est ce qu’il faut viser. Si on compare notre petit débat quantité/qualité, on voit quand même que la qualité est importante. C’est pour ça que j’ai mis des couleurs. Pour qu’on le voit très clairement cette notion de risque.
Là les rouges sont quand même assez faibles. Maintenant on agrandit et là, ça occupe quand même quasiment toute la place. Il n’y a plus de vert. C’est-à-dire que là, même si on est très positif parce qu’un ROI 1,50 sur 5 000 paris, si je ne me trompe pas ça fait 75 unités. C’est ça normalement. Ici, je fais 75 unités en moyenne par saison. C’est une excellente saison. Alors c’est vrai que j’ai quand même 84 % de chance d’être même au-dessus de 10 unités. Lais j’arrive à 13 % de chance perdant. Là, 2 000 paris à l’année. Ce qui fait donc 30 unités la saison. C’est quand même un très beau bilan et bien, 2 fois sur 3 seulement je ferais plus de 10 unités. Une année sur 4, je serais perdant.
Là, on en revient à ce que je disais tout à l’heure. Qui peut tenir mentalement à travailler un an entier en perdant sans se remettre en cause ? En sachant que sa stratégie est la bonne. Que tout cela est simplement du à la variance négative. Alors, ça me paraît très compliqué.
Quel nombre de paris à l’année ?
Là, on a le cas intermédiaire. En fait, j’ai mis ces 3 exemples-là. Cela donne à peu près l’estimation du nombre de paris qu’il faudrait faire. On peut raisonner à l’année, pour moi, mensuellement c’est compliqué. Là, par exemple, déjà 1 000 paris à l’année. Si on tient ROI 5 %, on a quand même 9 chances sur 10 de faire plus de 10 unités. Et une fois sur 20, on sera perdant. Une fois sur 20, ça commence à se faire peu. A partir de 1 000 paris avec un ROI 5%, on va dire que ça tient la route.
Là, avec un ROI de 3 %, il faudra aller dans les 3 000 paris par année pour avoir à peu près les mêmes chiffres. Puis là, on est quasiment obligé d’aller dans les 10 000. Même aux 5 000 par an. Cela reste encore intéressant. Ce qu’on peut constater, c’est une évidence. C’est que si le ROI baisse, il faut augmenter le volume. On pourra conserver des résultats à peu près corrects.
Quelle différence entre la théorie et la pratique ?
Maintenant, est-ce que ce tableau-là va être le même que mon cas pratique ? J’ai un échantillon de 50 000 matches. 50 420 exactement. J’ai testé tout ça sur mon échantillon. Alors, de prime à bord, je pensais que ça aurait été le même tableau. Je me suis dit : « sur 50 000, toute la variance va lisser, les coups de chance, malchance. Tout ça va être lissé. » J’aurais le même tableau exactement. Parce que j’avais un cas. Par exemple, sur la chance/malchance sur ma dernière vidéo, sur ma charte, j’avais vu que j’étais autant chanceux que malchanceux à 0,5 % près. Je pensais que la pratique allait rejoindre la théorie. Et en fait, pas vraiment.
Ça, c’est le tableau que je viens de commenter et ça, c’est le mien simulé sur mes 50 000 matches. Je lui ai pris toutes les séries de 100 paris que j’ai. J’ai regardé combien de fois j’étais perdant. Combien de fois je gagnais plus de 10 unités, etc. On voit qu’il y a quand même des différences. C’est globalement le même. Mais la probabilité de perdre elle est bien plus forte que ce que je devrais avoir. En théorie, si j’ai un ROI de 5 % sur 1 500 bets, je devrais perdre que 2 % du temps comme moi, ça m’est arrivé, 12 % du temps. Je devrais du coup gagner sur 1 500 paris, 96 – 98 % du temps. Plus de 10 unités quand moi je gagne moins. Ici, je gagne moins.
En fait, tous mes chiffres sont un peu plus bas. Voilà, vraiment quand on arrive dans les 5 000/10 000. Pour le coup, je n’ai jamais perdu sur une série de 10 000 paris. Même sur une série de 5 000 paris. Cela m’est arrivé 1 % du temps de perdre. Alors que normalement, théoriquement, j’ai mis 0. C’est arrondi. Mais si on était à 0,20, on serait vraiment à un chiffre infini. Puis, on a aussi des probabilités plus élevées.
Que conclure ?
J’en ai conclus que tout cela est théorique. Ca veut dire : j’ai 5 % sur tous les matches. En réalité, ce n’est pas le cas, je n’ai pas un ROI de 5 % sur tous les matches. En moyenne, c’est ce que j’ai. Je pensais que la moyenne aurait fait que j’aurais le même tableau. Mais non. Il y a des matches qui sont des super values. En fait, j’ai un ROI de 10, 15, 20 % sur certains matches. Sur d’autres c’est des ROI à 0%. Je ne gagne pas d’argent. C’est la vraie cote. Du coup, il n’y a aucune value.
Et il y a aussi des cotes que je joue et qui ne sont pas values. Ce sont même des bets qui me font perdre de l’argent à long terme. Notamment sur mon début de saison. Je crois que je ferais un bilan sur ma courbe un peu plus tard. Mon début de saison, à un moment, j’ai une période où je stagne sur 5 000 paris. Typiquement, c’est là que ça tombe. Et c’est à cause de cette série de 5 000 paris que je stagne. Mon ROI théorique à cet instant-là devait être de 2 %, je ne sais pas. Je dis comme ça au hasard. C’est ça qui fait que finalement on a beaucoup de rouge ici.
La théorie et la pratique. Je pensais que ce serait pareil. Mais il y a toujours une différence quand même entre la théorie et la pratique. On va revenir à notre petit plan parce que théorie/pratique c’est fait. On arrive maintenant à la question : « est-il préférable de suivre un tipster faisant 100 paris par an avec 12 % de ROI ou un tipster faisant 400 paris par an avec 3 % de ROI? ».
Le volume limite-t-il la variance ?
Moi, j’avais le temps de réfléchir. Quand j’ai préparé mes vidéos, pour moi c’était évident que lui était mieux. Je pensais que le volume limite la variance. C’est ce que montre mes tableaux. Ici, si on fait du volume, le risque de perdre est très bas. Je pensais dans ma tête que c’était mieux de le suivre. Le risque de perdre serait plus bas. Je ne sais pas si c’est votre avis ou pas. Voici la réponse alors j’ai même fait plein de simulations.
- 100 paris, 12 % de ROI
- 200 paris, 6 %
J’en ai fait 6 jusqu’à 2 400 paris, 0,5 % de ROI. Ils ont tous le même bilan. C’est-à-dire qu’en espérance, c’est tous 12 unités. Toutes ces personnes-là. Ces 6 tipsters différents, ils font tous 12 unités. Par saison, c’est le nombre de paris qu’ils font par an. Ils ont tous la même cote 1,89.
On se rend compte de quoi ? Celui qui fait le moins de paris, il n’a que 8 % de chance d’être perdant. Là, c’est faire pire que moins 20 unités. C’est entre -20 et 0. Entre 0 et 20, faire plus de 20 unités. Ici, on est à 16, 26, 29, 34, 38. On se rend compte que plus il y a de paris, plus la chance de perdre est importante.
Alors, on pourrait penser que c’est lissé. Mais en fait, c’est parce que c’est lié au fait que lui ce n’est pas vraiment de la qualité. 0,5% c’est vraiment très bas. Inversement, du coup, lui il est à 73. Lui, il a peu de chance qu’il fasse une superbe année. Il n’y a que 19 % de chance qu’il aille chercher plus de 20 unités. Lui il est 41%, 44%, 33%. Parce qu’à la base, où je comparais c’était celui-là. Et celui-là dans ma question. Là, vous avez vraiment le comparatif.
Quoi choisir ?
Lequel on préfère ? Moi, j’aurais dit ça intuitivement. Quand je vois les chiffres finalement, je préfère le premier. Je préfère carrément le premier. Je n’ai que 8 % de chance de perdre contre 26. Alors, ok, je gagnerai moins. Mais 3 fois sur 4, je tomberai dans sa tranche qui serait aux alentours de 12 unités. 12 unités théoriques. Lui, ce serait un peu moins le cas. Il aura une très belle année. Il ferait 18 unités. Mais l’année d’après il ne fera que 4. Arès il fera 15. Puis-5, etc.
Alors que lui, il va faire +7, +14, +12, +8, +21, +11. Il va être plus régulier en fait, en termes d’année. Ils auront le même bilan. Au bout de 10 ans par exemple, ils auront la même moyenne. Ils auront 12 unités, 12 unités fois 10 : 120 unités. Mais lui serait été plus régulier. En tant que parieur c’est ce qu’on recherche. On recherche de la régularité plutôt. On ne recherche pas des montagnes russes comme ça. Ce que l’on veut, c’est une courbe plus ou moins régulière.
La variance dans le suivi de tipster
Enfin moi je suis un tipster. Je préfère prendre 100 paris que 400 paris. C’est 4 fois moins de travail. J’ai 4 fois moins de travail pour un risque de perdre qui est beaucoup plus faible. Finalement, ça contredit un peu ce que je dis. C’est-à-dire que là, moi je dis le risque est plus faible si le volume augmente et en fait, c’est là qu’on en vient à la qualité c’est que la qualité est aussi très importante même s’ils ont tous la même espérance, la même variance. Le fait que lui ait que 100 paris, c’est logique qu’il ne puisse pas faire -20 unités. C’est quasiment impossible sur aussi peu de paris.
Alors que lui, c’est possible. Sur un mauvais échantillon, on peut tomber dedans : 23 % du temps. Si on veut pousser à l’extrême le raisonnement, un tipster qui ferait un pari par an, il ne va jamais faire des -10 unités. En fait, il ne peut pas se mettre en danger. Par contre, il ne va jamais faire du +5 unités. Puisqu’il n’en fait qu’un. Le fait de faire peu de volume dans les paris sportifs fait qu’on est forcément dans l’intervalle ici.
Voilà pour ce comparatif que moi je trouve assez intéressant, qui n’est pas ce que je pensais. En y réfléchissant, c’est logique que plus l’échantillon est petit, plus on va être concentré autour de la valeur théorique. Alors, j’ai mis une petite liste d’avantages et d’inconvénients par rapport au volume. Je vais essayer de faire un peu une conclusion globale de tout ça.
Faire du volume pour limiter les pertes personnelles
Pour moi, la principale raison du pourquoi je fais du volume dans les paris sportifs. On va voir à quel point je fais du volume. Ça, c’est le nombre de paris que j’ai fait par an, je crois que mon volume augmente : 3 500, 5 700, etc. , des années à 8 000. Ça, c’est l’année en cours. Vu mon rythme actuel puisque là n’étant pas fini, ça va être un petit 7 000 à peu près. Là, j’ai moins. C’est l’année Covid avec 3 mois quasi à l’arrêt sans compétitions. C’est normal qu’on ait moins. Je ne sais pas trop pourquoi expliquer pourquoi j’ai moins de paris ces années 2019 et 2021 que celles-ci. Enfin, j’ai deux explications :
1) les sites sur lesquels je joue ont largement augmenté leurs marges. Ce qui fait qu’il y a moins de values possibles. Evidemment avant les cotes c’étaient ça: 1,952, 1,952 maintenant on a parfois ça. C’est logique que partant de ce postulat-là, ça, c’était sur tous les championnats. Puis maintenant, en opening on a même ça et même ça. Des fois j’ai ça en opening. Là, c’est sûr que je peux avoir le même volume, la perte de value est grande donc pour moi. C’est la première explication.
2) C’est le fait que je ne mise plus de fait que j’ai de plus grandes mises. Je pourrai me permettre de miser en ouverture en misant directement sur des petits marchés avec des petites liquidités. Maintenant, il y a des marchés où les liquidités sont très basses. Je ne joue pas en ouverture parce que j’aurais une mise et j’explose le marché. Je préfère attendre et je joue plus quand les limites sont plus hautes. Mais du coup, je laisse filer certaines values. Pour moi, ces deux explications du pourquoi je fais moins de volume dans les paris sportifs.
Et on en revient donc ici. On voit que je fais du volume quand même. On parle de 5 000 paris à l’année. Ça fait en moyenne, 600 par mois. En fait, c’est plus aux 800, 900 les gros mois. Puis du 350, 400 les mois de juin, juillet, août. Là, la date où je tourne, on est le 13,. J’ai déjà, je crois, 450 paris en octobre. Ce qui fait en moyenne 34-35 par jour. Donc, pour moi, la raison principale de faire du volume c’est minimiser le risque d’être négatif sur un mois, sur une année.
Là, on en revient à ça. Je ne vais pas vous le remontrer à chaque fois. Je fais 750 paris par mois. J’aurais un mois sur 14 qui sera négatif. Et c’est le cas, en fait. Depuis que je fais du pari de manière sérieuse, en général, j’ai un ou deux mois négatifs dans l’année. Cette année, je n’en ai pas eu pour l’instant parce que j’arrive à faire plus de qualité. Je rentre encore peut-être dans une case, encore avant un ROI à 7 % peut-être. Je croise les doigts pour que je fasse le grand chelem et que j’ai zéro mois en rouge. Mais clairement, la raison principale pour moi, elle est ici.
Faire du volume pour gagner plus ?
Ensuite, « possibilité de gagner beaucoup », c’est un évident que plus on fait de paris, plus on peut gagner beaucoup comme j’ai mis « grosse perte » dans les inconvénients. A partir du moment, où on est rentable, plus on fait du volume dans les paris sportifs plus on gagne. C’est un peu évident, mais si on veut gagner beaucoup il faut faire du volume. Si je fais 100 paris par an même avec un ROI exceptionnel de 10%, ça fait 10 unités à l’année. 10 unités à l’année, il faut vraiment des sacrées mises pour en vivre. Par contre, si je fais 5 000 paris par an avec un ROI même de 3 % déjà, j’arrive à 150 unités c’est quand même bien mieux que l’autre. L’autre c’était 100 paris 10%. On vend du volume. On s’ouvre la porte et gagner beaucoup, avec peu de volume on ne l’a pas vraiment.
« Etre plus détaché des résultats » : on vient de le montrer. Je fais en moyenne en octobre au moins 35 paris par jour, donc le week-end on doit monter à 50-60. J’ai 60 bets en cours le samedi. Je suis complètement détaché des résultats. Moi, je ne vais pas suivre les matches en live. Il y a tellement de matches en fait que je ne m’occupe pas des matches. Alors que celui qui fait de l’actualité, qui fait ses 100 pronos par an, il pourrait être très focus sur son match qu’il attend depuis 3 jours. Il n’a pas fait de paris depuis 3 jours puis il a mis 5 heures à analyser.
Avant de faire ce point-là, je vais parler de celui-là : « passer vite à autre chose ». Il y a tellement de matches que les émotions négatives, elles sont très vites évacuées. Perdre sur une prolongation… je n’ai pas le temps de me lamenter sur mon sort que j’ai déjà 15, 25 paris qui arrivent. Encore une fois, celui qui fait très peu de volume, il va perdre son match de samedi soir à cause d’un carton rouge litigieux et un pénalty à la 92ème. Typiquement, Mbappé contre l’Espagne, est-ce qu’il y avait but ou pas ? Je ne vais pas entrer dans le débat. Mais le mec qui a parié sur l’Espagne, il va s’en vouloir. Pendant 3 jours, il va ruminer ça. Alors que moi, je n’ai pas le temps, je passe à autre chose.
Avantages et inconvénients
Enfin, passer plus rapidement les périodes de perte, c’est toujours pareil. C’est dû au volume de vos paris sportifs. Si je fais moins 10 unités, une semaine, j’ai tellement de volume que je peux faire +10, +15, +20 la semaine suivante. Sur une période très courte, les mauvaises périodes passent beaucoup plus vites. A l’inverse, c’est très bon aussi. Je peux faire 20 unités en 2 jours et perdre 18 unités le lendemain. Mais si on compare avec celui qui veut faire très peu de paris, lui s’il fait moins 10 unités pendant trois mois, il va lui falloir 2-3 mois pour repasser dans le vert. C’est très très long et psychologiquement, mentalement.
On sait à quel point le mental, la psychologie est important, l’état d’esprit. Se concentrer sur sa liste, se faire confiance, savoir qu’on est dans le rouge depuis 4 mois. Depuis le début de la saison. Il faut avoir une sacrée expérience. Il faut un sacré recul sur soi. Une sacrée confiance en soi. Puis il faut un bilan passé qui montre qu’on est gagnant et qu’on est dans la bonne voie. Donc, il y a quand même des inconvénients, mais je les ai un peu évoqués en parlant des avantages.
Bref on peut évidemment perdre beaucoup aussi. C’est pareil, si on fait très peu de paris on risque de ne pas perdre beaucoup. Et si on en fait beaucoup, on peut perdre beaucoup. Grosso modo, un parieur gagnant plus il fait de paris, plus il gagne. Un parieur perdant, plus il fait de paris plus il perd. Ça, c’est autant un avantage qu’un inconvénient.
Le volume pour éviter les bad run ?
Alors, les bad run, contrairement à ce qu’on pense et c’est parfaitement ce qui illustre ceci, souvent on pense que faire du volume lisse la variance. C’est là qu’il y a une distinction à faire. Pour moi, ça lisse la variance dans ce sens-là. C’est-à-dire que, lisser la variance, j’ai très peu de chance d’être négatif si je fais 1 500 paris. C’est-ce que j’appelle « lisser la variance ».
Par contre, là, on pourrait penser que lui il a lissé la variance. On se dit qu’il a peu de paris. S’il n’a pas de chance il va se péter la gueule. C’est normal que sur 100 paris, il ne va pas avoir un bad run d’au moins 15 unités. Ce n’est quasiment pas possible avec un tel ROI sur 100 paris. Lui, le moins 15 unités, il peut aller le chercher. Là, il va le chercher de toute façon même pire que moins 20 unités. Les bad run sont beaucoup plus violents. Souvent ce n’est pas ce que les parieurs pensent.
Quand on dit : « faire du volume dans les paris sportifs ça limite la variance », ça ne limite pas les bad run. Au contraire. Plus il y a un nombre de paris concentrés sur un laps de temps court, plus on peut avoir une mauvaise série et se prendre un -10, -15, un -20. J’ai déjà eu des week-ends à -25, à -30. Ça fait longtemps, mais c’est déjà arrivé parce que là c’est une époque où j’étais en plus de cumuler […] grosso modo, j’étais là. C’est-à-dire que j’étais dans un ROI probablement comme ça dans un volume important. Là, dans les 31 % de perte, il y a une proportion qui est peut-être sur du -20, du -30, du -40 unités.
Conclusion : qualité ou quantité ?
Voilà, il me semble que j’ai terminé la vidéo par les points positifs, points négatifs donc comme d’habitude si vous avez des commentaires n’hésitez vraiment pas dans la partie des commentaires. Faites-vous du volume ou pas ? Faut-il privilégier la qualité ou la quantité ? De mon côté, c’est clairement le volume. En conclusion, pour quand même essayer de répondre à la question, la réponse c’est les deux. Est-ce qu’il faut faire de la quantité ou de la qualité ? En fait, si on a les deux, on a ce tableau-là. C’est-à-dire qu’on va gagner beaucoup 250 unités. Là, on gagne 250 unités et on ne perd jamais. Clairement : le volume dans les paris sportifs + qualité = bilan excellent.
Si on ne fait que du volume au détriment de la qualité, ce n’est quand même pas terrible. On s’expose au risque à perdre. Si on fait une super qualité, mais qu’on n’a pas de volume, alors ok, on a peu de chance de perdre. Mais là, on fait 12 unités par an. Cela dépend des mises après. Mais 12 unités par an ça reste quand même très faible pour faire un complément de revenus. Voire un vrai salaire.
La conclusion c’est qu’il faut vraiment les deux. Je ne peux pas trancher. Je ne peux pas dire « je suis partant du volume ». Mais je ne peux pas dire que je suis 100% volume. Je ne peux pas dire que je suis 100% qualité parce que sinon on ne gagne pas, on gagne 12, 15, 20 unités à l’année. Ce n’est pas avec 20 unités qu’on peut vivre du betting. Donc, il faut vraiment les deux. Il faut vraiment qualité, quantité. A bientôt sur la chaine Parieur Pro !