Bonjour à tous, bienvenue dans cette nouvelle vidéo de la série intitulée « dans la tête d’un parieur pro ». Le thème du jour va être les règles que je me suis fixé pour savoir quand je dois prendre un pari, ou ne pas le prendre. Depuis un an, j’ai changé cette approche-là, j’utilise le fichier qui est là sous les yeux.
Et je trouve que ça a vraiment rendu plus claire et que ça a bien structuré mon betting. Le plan de la vidéo va être assez simple, en deux parties. La première étape : comment je faisais avant, avantages et inconvénients. Et deuxième point, comment j’utilise le fichier qui est ici à l’écran actuellement.
Selection de l’événement sportif
Donc, la façon dont je procédais avant, j’allais sur le site de pari. Puis imaginons là j’arrive, c’est la première fois que je découvre les matchs du jour, je me dis, tiens Slovénie- Pologne. Moi je suis principalement intéressé par le cote ici, l’Over/Under. Est-ce que ça m’intéresse ? Flash résultat Slovénie-Pologne, je fais mes petites analyses. Je retiens classement, là c’est la qualif pour les JO.
J’analyse les derniers matchs, machins et tout. J’utilise mon fichier de statistiques. Là ce n’est pas les équipes nationales, mais ce n’est pas grave. Je suis en Nouvelle-Zélande, j’aurais les statistiques des équipes. Imaginons que ce sont les bonnes équipes, et je faisais comme ça. Puis, je me disais, c’est bon l’Over, ça me tente, l’Under, ça me tente. Dès fois, j’étais hésitant, genre, là, l’Under Slovénie-Pologne, je suis tenté, mais je ne sais pas trop, je ne suis pas trop sûr. Donc, c’était un peu flou quand même, mais j’ai quand même fait ça pendant des années et je m’en sortais bien. Ce qui m’embêtait dans cette stratégie-là, si je commence par les inconvénients.
Il y a deux principaux problèmes, je dirais. C’est que des fois je devais analyser plusieurs fois le même match. Ça veut dire, là, imaginons on est pour demain, on va aller demain donc, moi je suis le premier juillet, le moment où je fais la vidéo, imaginons Mackay Meteors nous évite en Australie. Là, le match n’est pas sorti pour demain, donc là, j’anticipe un peu en cas d’ouverture, qu’est-ce qui se passe ?
Analyser les variations de cotes
Je regarde le placement, je peux regarder pareil mon fichier de statistique. Là, je baisse, c’est ici, c’est Mackay. Donc, Mackay, ils sont là, voilà, j’ai toutes les statistiques sur l’équipe ici. L’adversaire Townsville est ici. Donc là, je peux réfléchir un petit peu. Je regarde les derniers scores, etc. Ils se sont affrontés cette année, il a 171 points 14 mai. Donc, je me prépare comme ça.
Ensuite, l’opening arrive. Ça veut dire qu’à un moment, le match va apparaitre ici d’un coup. Là, ce n’est pas le cas pour l’instant. Quand l’opening arrive, dès fois, je saute sur l’occasion. Je me dis, c’est bon, il faut le prendre ce jeu en Over, jeu en Under, etc. Des fois je ne sais pas. Je me dis, j’ai analysé, mais, l’Over me tente, mais je ne suis pas sûr. Donc, si je ne suis pas sûr, je réanalyse, je reclique dessus, ça sera 173. Je vais en Over par exemple, on voit que Mackay Meteors et sa grosse équipe, est-ce qu’il fait un gros scoring ? Est-ce que je veux l’Over ? Mais à Townsville, ils font des plus petits scores. Donc, je perds, entre guillemets, du temps.
Imaginons, je me décide, ouais, c’est bon, le Under, je le veux, ou le Over, je ne sais plus, peu importe. Ça a pu changer entre temps. Le temps que je réfléchisse là, j’ai pu louper l’opportunité. Dès fois, les grandes ouvertures, le marché bouge très vite. Imaginons que le marché a bougé. Du coup, je ne le prends plus, on arrive le jour du match, le lendemain. Puis, la cote a encore bougé. Du coup, je me dis, tiens, ça a beaucoup baissé, est-ce que je vais encore prendre l’Over là ?
Donc, je dois regarder encore une fois, je réanalyse. Ce qui m’embêtait, c’est que j’analysais limite trois fois le match. J’analysais avant l’ouverture comme je l’ai montré tout à l’heure, j’analysais limite pendant l’ouverture, j’aurais ce que je valide et ce que je ne valide pas. Ensuite, si le marché évolue, je dois réanalyser, est-ce que je prends finalement ou est-ce que je ne prends pas ? Donc, clairement, l’inconvénient numéro un : analyser 3-4 fois le même match, c’était vraiment pénible.
Ne pas se précipiter
Le deuxième inconvénient, c’est que je peux faire des erreurs, c’est-à-dire que des fois en ouverture, imaginons que ce serait sorti à 172. Je me dis ouais Mackay Meteors et ses grosses équipes, je prends l’Over. Et puis, finalement, je me rends compte après coup, vers 172, Mackay Meteors, effectivement, met sans voix ; mais Townsville, enfin c’est assez défensif, on voit qu’ils ont une belle défense, ils ne baissent pas beaucoup de points pour l’adversaire. Ici, il a 53, 75, 73 et avec 171 à l’aller. Donc, des fois, je faisais des erreurs.
Ça m’est arrivé de prendre des paris en ouverture très vite et après coup, de refaire une analyse et me dire non je n’aurais pas dû le prendre. Donc les deux inconvénients sont quand même assez importants. Après, l’avantage c’est que de toute façon, des fois en ouverture, il n’y a pas le temps de réfléchir. Là, j’ai l’exemple ici, on est sur les matchs des Jeux olympiques.
Par exemple, les deux sont très bien. Prenons Philippine-République dominicaine. En ouverture, à l’opening, la cote est à 149,5, pour moi, c’était beaucoup trop bas, c’était une évidence. Donc, je valide directe le Over. Philippine-République dominicaine, on est ici. La cote a évidemment explosé. Moi, j’ai un Over 149,5, tellement la cote il est à peu près à 150, c’est une très belle anticipation du marché.
Prise de paris et ouverture de cotes
Moi, c’est ça que j’ai validé. Là, c’est la ligne de l’Over, l’Over est ici 149,5. On voit l’historique des cotes, c’est sorti à 21h51 hier, et ça a dropé directe de 1.906 à 1.782 à 21h 54, c’est-à-dire la fin du marché. Donc, dans ce cas-là, si je n’étais pas disponible à 21h 51 précise devant mon PC à cliquer direct, je loupais l’opportunité. Il s’est passé 3 minutes et ça a chuté comme ça.
Ça devrait ouvrir ensuite, par exemple ici, ça avait rouvert ça, voilà 21h 55, c’est juste après le 21h 54 qui avait clôturé ; et même là, ça a chuté assez vite. Là, c’était à 21h 55, donc en 20 minutes, on passe déjà de 2.07 à 1.98, puis 1.92, puis une grosse chute à 23 h. ça veut dire qu’en ouverture, il faut quand même, quand il y a valu, il y a valu ! On ne peut pas attendre 5 minutes, c’est l’opportunité à saut directe. C’est la même chose en Russie-Allemagne, c’est complètement pareil. Peut-être que ça a tenu plus longtemps, celui-là, il est ici.
Donc, Russie-Allemagne, moi j’ai pris ça un Under 162,5, j’ai une cote à 1.88 pour ça, j’aurais un Over 155,5 ; donc ce n’est pas du tout la même, on va avoir 7 points en avance. Alors, ça commence à se passer, ça a dropé très vite aussi. Déjà 1.75 ici, moi je l’ai, à peu près, je pense, à au moins 9. On voit, c’est le troisième team là, je l’ai à 1.877. Le Under 162,5, je l’ai à 877.
Finalement, il n’est même pas écrit là-dedans. Moi, je l’ai prise directe, ça a sorti, il n’est pas dans l’historique ici de la cote. Donc, c’est moi qui ai dû le chercher. Tiens 1.75, et ça a tenu à 17h19-17h20 à peu près, on était là. Donc, là, ça a tenu une petite heure. Une petite heure, on était ici, c’était encore intéressant, 1.75, et là ça chute quand même beaucoup, 1.59, c’est vraiment une grosse chute.
Le handicap dans les paris sportifs
Donc, dans la méthode que je faisais avant, l’inconvénient : analyser 3-4 fois le même match. Ça m’embêtait. Parfois, faire des erreurs. Par contre, on est quand même bien obligé en ouverture pour avoir des grosses values de prendre directe en opening. Il n’y a pas le temps d’aller voir le match, d’aller checker le match, d’aller checker les stats. Donc, voilà comment je fonctionnais pendant longtemps, 4-5 ans et ça m’a réussi, c’est tout à fait possible de faire ça.
Mais une des raisons pour lesquelles j’ai changé, c’est le fait que je me mets au nom des handicaps. Je dois avoir, entre guillemets, dans ma tête la cote (la côte, c’est l’Over/Under, le nombre de points ici du match de basket). Et en plus, j’ai le handicap, sachant que le handicap comme je fais ça de manière assez rapide. Comme je débute, là, je n’en ai aucune idée. Autant, à n’importe quel match, je peux dire à la louche, la cote combien il sera, le handicap, je n’en ai aucune idée.
East Perth Eagles- Sterling là franchement, zéro, je peux dire que Sterling est favorite, c’est la seule chose que je peux annoncer, je ne sais pas de combien sera le handicap. Finalement, quelque chose qui paraît évident, avec le recul, ça me parait évident, mais je ne l’ai pas fait pendant des années, c’est finalement d’avoir un fichier d’analyse que je fais avant, en amont. Comme ça, je suis prêt. Là, on est 1er juillet, donc ça, c’est les matchs qui auront lieu demain vendredi, c’est le jeudi le jour où je fais ça.
Les algorithmes dans la prise de décision
Ça, c’est tous les matchs qui ont lieu demain. Donc, Mackay Meteors Townsville Heat, je l’ai analysé à froid. Comme ça, j’ai pu prendre mon temps. Je n’étais pas en mode speed en ouverture, je prends ou je ne prends pas. J’ai bien regardé les statistiques ici, j’ai bien regardé la fiche du match. Et puis, j’ai placé ma cote. Ça, c’est la cote que j’estime qui est la vraie cote du match, 175. Pour moi, il y a autant de chance qu’il y a plus que 175 points ou moins de 175 points.
Ça, c’est le handicap que me sort mon algorithme, on va voir tout à l’heure comment ça sort. Là, je n’ai pas réfléchi. Mackay Meteors, très léger favori, -1,5. Et ça, c’est la cote de mon algorithme aussi. Je me suis fait un algorithme sur les cotes pour m’aider, notamment quand je n’ai pas le temps d’analyser, ça me donne une indication. Donc, là, on voit que je suis assez proche. Je me fais confiance d’abord ici, pour moi, le vrai cote c’est 175. Et voilà, ça peut me donner quand même un élément.
Par exemple, là où j’ai des écarts, ici, moi j’ai mis 139 pour ce match-là. C’est un match féminin Red Roar-Cairns, j’ai mis 139, mon algorithme me communique 145,5. Quand j’ai un écart, je me dis, attention, mes stats me disent ça. Je me fais confiance, pour moi, c’est le seul vrai cote, ce n’est pas celui-là. Ça montre à quel point c’est difficile de faire un algorithme très précis.
Puisqu’il y a quand même des écarts. Là, j’ai 6 points d’écarts aussi Ringwood-Kilsyth, moi, je mets 166, je n’ai que du 160 d’après mon algorithme. Là, il y a 2 points d’écart, il y a 5 points aussi encore à Ringwood-kilsyth encore. Mais au global, on ne doit pas être trop loin. La moyenne ici, c’est 160,7 et ma moyenne à moi 161,5 ; donc, au global c’est assez proche. Mais il y a quand même des écarts, il y en a encore 4 points, ce qui est beaucoup.
La macro, quelle utilité ?
Là aussi en Australie, c’est du début de championnat, c’est pour ça que l’on a plus d’écart, je pense.Donc, je peux lancer ça puisque je viens d’en parler, puis après, je vais expliquer vraiment les règles que tu utilises. Ça, c’est les macros, c’est vraiment magique. Là, on est samedi, donc j’aurais tous ces matchs à analyser, tous ceux qui sont là. Ça, je ne fais pas encore, je ne sais pas si les books vont le proposer, les championnats du monde -19. Tous les championnats d’Australie, je l’ai fait ; ces deux-là, je ne le fais pas parce qu’il n’y a pas sur Pinnacle, et puis, je suis aussi à Nouvelle-Zélande et WNBA.
Donc, la petite macro que je me fais c’est simple, je sélectionne et copie tous les matchs, je colle tout dans le fichier d’analyse, et j’ai juste à lancer ma macro pour raccourcir le clavier. C’est juste pour avoir le calendrier, pour ne pas écrire moi-même tous les matchs à la main. Donc, tout a été trié tout seul, tout est sélectionné, je n’ai même pas besoin de les prendre. Copier-coller et je rajoute la date. Je mets une petite couleur pour différencier les jours, comme ça j’ai retardé ma jonction, et là, j’ai tous mes matchs. Tous les matchs qui ont lieu, ce que je voulais, je les ai ici, écrits à long format.
C’est-à-dire que là, Brisbane Capitals Ipswich, j’ai même mis les noms Australie NBL 1 North. C’est nouveau que l’Australie, elle a différencié ses championnats comme ça. Moi, j’ai gardé les anciens, pour moi c’est QBL, le nom précédent.
Donc, moi, j’ai QBL, Brisbane Capitals, Ipswich Force, etc. De tous les matchs. Je n’ai pas ceux qui sont à Postponed là, ceux qui seront annulés. Donc, ça, il faut que je supprime manuellement. J’aurais Knox-Sandrigham et Dandmong Bendigo, féminin, il faut que je supprime. Je pourrais probablement, dans mon intro, le faire. Voilà ; Dandmong ne devait pas faire de match le même jour. Ceci contre Bendigo qui est annulé, je crois. Voilà, j’ai juste à le faire à la main, ce n’est quand même pas très lent. Ensuite, les handicaps, ça se fait tout seul aussi en mode macros, ça sort vraiment en 2 secondes. Puis, j’ai la même chose sur mon algorithme backout, je lance un raccourci clavier, c’est beaucoup plus rapide. On a vu que le premier lancement m’a donné aussi plein de couleurs aussi.
Valider ou non ses paris ?
Si je n’ai pas le temps d’analyser, je sais que mon algo me donne du 167 pour cote ici, Brisbane-Ipswich. Par contre, moi je mets manuellement celui qui est ici, qui, à mon avis, sera plus haut d’ailleurs. Je le fais à la main, donc, c’est plus lent. Clairement, je vais ici, puis j’analyse le match. Voilà pour ce fichier-là.
Du coup, la question, c’est : quand est-ce que je valide des paris ou pas ? Je n’ai pas d’exemple parce que les matchs ne sont pas encore sortis aujourd’hui, on n’a que les J.O. Le match NBA, je ne l’analyse plus puisque je suis parti en vacances pendant 2 semaines et le NBA, le handicap, je ne le fais plus.
Ce que je me suis fixé comme règle, puisque c’est bien joué d’avoir ça, mais, Mackay, je mets en cote à 175. Regardez ce match-là en exemple, le Mackay pour moi qui vaux 175. Est-ce que si c’est à 174, je joue ? Est-ce que si c’est à 173, je prends un over ? Moi, si j’étais un book, je mettrais en cote 175 l’over cote à 2 et le Under 175 à 2. Ça, c’est si j’étais un book, pour moi, ça doit être ça. Ensuite, moi je valide l’over s’il est plus bas, genre s’il est 170-171. La règle que je me suis fixée : je prends un écart de 2 points.
C’est-à-dire que si jamais j’ai de l’over 173 avec une cote qui est minimum à 2 ; je valide le bet. Si elle est à 1.99, je ne le prends pas, si elle est à 2.10, etc. je peux le prendre. Puis, si je voulais un Under, si c’est du 179 qui a une cote à 2, je le prends. En fait, je prends un Under jusqu’à 177, mais par contre avec une cote à 2. Ça me laisse une marge d’erreur de 2 points.
Prenons l’exemple de l’Italie-Puerto Rico, j’ai une cote à 2.03, donc, ça va être pas mal. Italie-Puerto Rico, pour que je prenne le Under, il aurait fallu que je mette du 148,5. Si moi, j’avais écrit 148,5 la vrai cote d’Italie- Puerto Rico, je rajoute mes 2 points de marge d’erreur (148,5+2), j’arrive à 150,5. Et le 150,5 est quand même à une cote qui est au-dessus de 2. Donc, je me dis que mon 148,5, je me dis que le Under est valu. Si j’étais un book, pour moi, celle-là qui est à 2.29 devrait valoir 2, ça correspond à peu près à ça. 2 points d’écart sur une cote, ça fait une cote, on va dire à la louche, 2.30.
Estimer les probabilités d’une cote
Si cela était vraiment à 2, ce serait 2.31-2.32, un truc du genre. Une marge d’erreur, c’est la suivante, une cote que, j’estime qui est à 2, je ne la prends qu’à partir du moment où elle est à 2.30. Ça fait O.30 d’écart. En termes de proba, on peut regarder ça vite fait. Donc, la cote à 2.29 ici. La proba, c’est 1 divisé par la cote (1 divisé par 2.29). Cela veut dire que ce pari-là est normalement 43.6 pour sa chance de réussite. Si je le fais avec le 2.03, une cote à 2.03, c’est à 49.2. 49.2 moins (-) 43.6, ça correspond à 5,5%. Donc, en termes de probabilité, je peux me tromper 5,5%. Imaginons à une cote à 148,5, je ne le valide qu’à partir du moment où le 150,5 est à 2.
Donc, si jamais, la cote valait vraiment 149, je reste valu, j’ai une cote au-dessus de 2. Si la vraie cote devait être à 150, je joue à value bet encore puisque j’ai une cote à 2.09 qui vaudrait 2. Si la vraie cote était encore à 150,5, je serais encore valu voir Vo si jamais la cote était à 2. Par contre, là où j’ai un bet qui n’est pas value, si la vraie cote est à 151 ou plus. Si la vraie cote est à 151, ça veut dire que le Under devrait être à 2 ici. Moi, je jouerais à 1.95, donc, je prendrais un bet qui n’est pas rentable à long terme. C’est-à-dire qu’il ne faut pas que je me trompe plus que 2 points quand je fais ce procédé.
Pour l’over, c’est l’inverse. C’est-à-dire que là l’over est à 152, il sera à 2.03. Moi, je le jouerais si j’avais mis une cote à 154. Si pour moi, la vraie cote c’est 154, je joue l’over à 152, à 2.03 ça marche. Après, je ne prends pas forcément celui-là. Ça, c’est ma règle pour me dire c’est bon, tu peux valider l’over. Mais je peux prendre celui-là si j’ai envie. Si j’ai envie d’avoir une cote un peu plus safe, je ne m’oblige pas à prendre la cote à 2, mais c’est juste pour expliquer ma règle.
Si j’avais mis 153, je regarde la cote à 151 moins 2, la cote ici n’est pas 2, donc, je ne valide pas. Pour moi, la vraie cote, c’est à 153, j’estime que la cote ici devrait être à 2. On me la propose à 2.15. Certes, c’est plus haut que ce que j’estime, et ça ne me fait pas une grosse marge d’erreur, ça ne fait que 0.15 de cote d’écart. Si je me suis trompé ne serait-ce que de 1 point, j’ai un bet qui est quasiment Vo voire valu négatif. Voilà la règle importante que je me fixe.
Quelle règle pour le pari handicap ?
Sur le handicap, c’est la même, je prends aussi 2 points d’écart. Sauf que là, ça a plus d’importance parce que 2 points d’écart en handicap, ça a plus de poids de points d’écart sur la cote. On va prendre comme exemple Russie-Allemagne. Pour jouer l’Allemagne moins 8, moi, il aurait fallu que je le mette à moins 10. Si mon algorithme me donnera Allemagne moins dix, ça veut dire que moi j’estime que cette cote-là doit valoir deux en vrai. Et je la joue à partir du moment où l’Allemagne moins huit vaut deux, ce qui serait le cas ici. Du coup, on voit que j’ai une cote à 2.35. Tout à l’heure, ça faisait à peu près 2.30 sur la cote, et là, ça fait 2,35. Ce qui me laisse une marge d’erreur de 0.35 par rapport à une cote à 2.
Par contre, une côte à 2.35 fait 42,5% de probas, et la côte à 2 a 50% de probas, ça fait 7,5% d’écart. En termes de probas sur le handicap, je suis à 7,5% de marge d’erreur et 5- 5,5 sur la cote. Donc, voilà les règles que je me fixe. Les couleurs, c’est principalement pour le handicap ici. Vu que j’ai un algorithme sur le handicap, en début de championnat, j’ai peu de statistique puisque je me sers des matchs qui sont ici.
Red Roar ici, elles ont fait 6 matchs, ça veut dire que je moi, je donne du point uniquement à ça, je n’utilise que ça pour faire mon handicap. Si ça se trouve, elles ont affronté des équipes très fortes et c’est le cas d’ailleurs. Logan, ici, qui les a éclatés de 60 points, et d’ici, quasiment 30 points, Logan les a éclatés. Brisbane Capitals aussi les a éclatés.
Donc, si ça se trouve, c’est une équipe, j’ai pensé, qui est complètement nul. Mais peut-être que par malchance, elles ont affronté une des meilleures équipes. Quand le couleur est bleu, c’est normal ; c’est-à-dire que j’ai suffisamment de statistique , WNBA, c’est le cas. Ça veut dire que je prends une marge d’écart de 2points comme j’ai dit tout à l’heure. C’est marron quand c’est le tout début du championnat, c’est là que je prends 4 points d’écart (au lieu de 2).
Et quand c’est vert, je prends 3. Plus le championnat avance, plus mes stats, j’estime qu’elles ont du poids, donc plus mon algorithme au niveau du handicap est précis. Enfin, la dernière couleur, c’est le rouge. Quand je mets en rouge, ça veut dire attention, piège ! Là ; pourquoi j’ai mis en rouge Lakeside ? Souvent, je le mets en cas d’absence de joueur ou une blessure de joueur important. Là, ici, clairement Milwaukee, je devrais le mettre en rouge et Atlanta aussi. Giannis est probablement absent à Milwaukee, et Trae Young probablement incertain.
Ça veut dire que pour eux, moi j’ai coté ici -7,5, il n’y a pas vraiment de valeur ou j’ai du mal à l’estimer. Il faudra mesurer l’impact de l’absence de Giannis à Milwaukee (le meilleur joueur), la cote, ce n’est pas du tout à -7,5, elle est à -2, donc, si j’utilisais mes règles bêtement, je devrais valider Milwaukee. Mais je ne le fais pas parce qu’il manque un bon joueur. D’une part, il manque un bon joueur, donc, ça, je ne le prends pas. Et deuxièmement, je n’ai pas encore les stats à jour de la série, donc, moi, je n’ai pas le beau. Si j’avais mis toutes les stats, je pense que ce ne sera pas -7,5. Donc, ça, c’est par rapport aux absences de joueur. Et Lakeside, là, c’est parce que je n’avais pas les stats d’un match.
Ça veut dire clairement, je pense, que mon handicap ne va pas être le bon. En fait, elles se sont affrontées, Lakeside contre Willetton, mais je n’ai pas le match. Willetton contre Lakeside, je ne l’ai pas. Pour moi, ils ne se sont pas affrontés parce que je n’ai pas pu récupérer les stats sur internet. C’était le premier match et il y a eu une raclée monumentale, elles se sont faites éclatées de 55 points.
Donc, clairement, moi je mets un H2 -9. Je mets quand même Willetton favorite -9 à Lakeside. Sauf que si j’avais mis les stats de ce match-là, ça n’aura pas été un -9, ça aura été, peut-être bien, à -20. Est-ce une raclé de 60 points, est-ce qu’elles ont dominé largement au rebond, au pourcentage et tout ? Probablement, je n’ai pas les stats, on n’a pas les stats sur flash et je ne les ai pas sur les sites.
Pour conclure, c’est une règle hyper confortable. Ça veut dire que là, ça va être en opening, puisqu’en opening, tout peut sortir d’un coup. Tout ça peut sortir en quelques secondes. Avant, j’étais en mode « je valide », « je valide » …, des fois, j’hésitais. Là, j’ai deux PC, celui-là, j’en ai un, celui-là, qui va être ici, j’ai un deuxième ordi qui est allumé à côté avec les paris qui tombent, et dès que j’ai un match, voilà, Mackay Meteors, je regarde 175, moins 1,5, et puis, selon les règles que j’ai évoquées tout à l’heure, soit je prends, soit je ne prends pas. Et je fais comme ça pour tous les matchs Red Roar- Cairns, Mackay-Townsville, etc.
Donc, en termes de confort, c’est beaucoup mieux en ouverture. Je n’ai pas besoin d’analyser le match 3 fois, c’est fait une fois et c’est bon ! Si en ouverture, je ne prends pas et que je dois analyser le lendemain, je le fais. C’est quelque chose que je trouve très intéressant. C’est un peu de taf, car on voit que j’ai quand même analysé 12 mille matchs au premier juillet. Alors, je n’ai pas commencé au début de la saison, j’ai commencé au 16 novembre.
Donc, ça fait 12000 matchs analysés en 7 mois et demi (16 novembre au 1er juillet). Ça veut dire 1600 par mois, et en moyenne 53 par jour. Sachant qu’il y a quand même quelques jours qui ont sauté parce que je n’étais pas là, puis les weekends, on a beaucoup de matchs, on a bien plus que 50. Le 6 mars, j’ai analysé 123 matchs, c’est plus que la moyenne de 50, ce n’est pas le bon exemple.
Le 20 mars, c’est un samedi, j’ai analysé 142 matchs, j’ai quasiment tout analysé, sauf les Pays-Bas puisqu’il ne devait pas jouer, je pense que c’est un championnat que je ne connais pas trop, donc, je ne l’ai pas fait. Si je regarde la moyenne comme j’ai fait tout à l’heure, moi je suis à 180. 180 en algo, et en manuelle, c’est vraiment similaire. Je suis content de mon algorithme, en moyenne, c’est vraiment la même chose. Mais on voit qu’il y a des écarts, genre là, il y a 3 points quand même. 3 points, ce n’est pas négligeable. La plupart du temps, c’est quand même…il y a 4 points aussi là, Partisan-Mornar, mais on a quand même des cotes qui sont très proches.
On voit qu’il y a aussi des écarts ici, mais je sais pourquoi je les ai, c’est parce que l’algorithme ne peut pas prendre en compte tous les paramètres que ferais à la main, c’est assez compliqué, je sais pourquoi j’ai un écart sur ce match-là. Là aussi, mais globalement, elle est quand même très proche 183-184, 180-178. Là, on a 3 points, etc.
Conclusion
Voilà pour cette vidéo, la structure. C’est hyper important d’avoir des règles pour savoir où on va, ce qu’on valide et ce qu’on ne valide pas. Avant, j’étais un peu comme ça justement, et ça m’arrive ici, mais il faut avoir estimé sa cote avant. Le plus important dans mon travail de parieur pro, c’est ça. Le truc le plus important de tout, c’est ça. C’est ce je que j’ai fait hier pour les matchs de demain. Si c’est bien fait, si c’est vraiment à peu près la vraie cote à 2 points près, si la majorité du temps, c’est moi qui ai un bon cote, derrière je n’ai validé que des valu bet. Les seuls bets que j’ai validés et qui ne sont pas valu, c’est quand je me trompe de plus de 2 points.
Ça arrive évidemment que je me trompe de plus de 2 points, mais globalement, ça ne doit pas arriver très souvent. Et si ça, c’est bien fait, je ne valide que des value bet. Après, ce n’est qu’une question de temps, ce n’est qu’une question de variance de long terme et ça doit gagner. Il est encore plus important de valider les bets, c’est ça le plus important. Si ça, c’est bien fait derrière, je valide de bons bets.
Après, bien sûr, ce qui est important, c’est en opening. Parce que Philippine-République dominicaine, c’est vraiment une value de dingue, c’est assez facile de le comprendre vu le truc que j’ai, over 149,5 ; ça ne veut pas dire que c’est gagné, encore une fois, mais c’est très probablement un bet qui est valu. Donc, c’est important de prendre les bets, mais c’est encore plus important de les analyser, si je peux conclure sur ça.